
Résidence d'écrivain 2023 Pierre Adrian
Notre résident littéraire 2023 s'installe en Savoie Mont Blanc de mars à juin !
Notre résident littéraire 2023 s'installe en Savoie Mont Blanc de mars à juin !
Depuis plus de dix ans, la résidence d’écrivain accueille un jeune auteur tout au long d'une saison. Entre travail d'écriture et rencontres dans les bibliothèques et les établissements scolaires, le lien se tisse entre les écrivains et écrivaines, les lecteurs et le territoire Savoie Mont Blanc.
Pierre Adrian est né en 1991. Il est notamment l’auteur aux éditions des Équateurs de La Piste Pasolini, Des âmes simples (Prix Roger-Nimier) et Les Bons Garçons.
Il a remporté en 2016 le Prix des Deux Magots et le prix François-Mauriac de l’Académie Française pour La piste Pasolini, et le prix Roger-Nimier en 2017 pour Des âmes simples. Passionné de cyclisme, il est aujourd’hui journaliste sportif. En 2022, il publie chez Gallimard Que reviennent ceux qui sont loin, qui remporte le prix Jean-René Huguenin.
Gallimard, collection Blanche, 2022
« Là, sur la route de la mer, après le portail blanc, dissimulées derrière les haies de troènes, les tilleuls et les hortensias, se trouvaient les vacances en Bretagne. Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie. »
Après de longues années d’absence, un jeune homme retourne dans la grande maison familiale. Dans ce décor de toujours, au contact d’un petit cousin qui lui ressemble, entre les après-midis à la plage et les fêtes sur le port, il mesure avec mélancolie le temps qui a passé.
Chronique d’un été en pente douce qui commence dans la belle lumière d’août pour finir dans l’obscurité, ce roman évoque avec beaucoup de délicatesse la bascule de l’enfance à l’âge adulte.
« Il est assez rare de trouver, chez un auteur si jeune (….), une telle maîtrise, notamment stylistique : Adrian écrit une belle langue française classique, tenue – imparfait/passé simple/imparfait du subjonctif-, avec peu de dialogues, et aucune concession au négligé si courant de nos jours. » [Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo]
« Les rites de passage inutilement cruels, ajoutés aux pudeurs de l’affection, donnent un ton à la fois trivial et suspendu, coutumier et suranné, à ces retrouvailles saisonnières, épinglées admirablement par Pierre Adrian. » [Sophie Creuz, L’Echo]