Eglise Saint-Michel

Des constructions de la période romane ne reste que la tour du clocher-porche avec ses fenêtres géminées et ses arcatures lombardes. L'église, elle, est totalement reconstruite en 1683. Si elle est bâtit suivant l'architecture traditionnelle des autres églises de Tarentaise, l'ensemble paroissial de Landry avec son abri prévu pour la perception des dîmes et son cimetière, constitue toutefois un des exemples les plus complets de bâti paroissial de l'époque baroque en Savoie.
A l'intérieur, ce sont la douceur et la fraîcheur des décors peints qui caractérisent le site : un décor floral abondant, la représentation des quatre évangélistes et des quatre vertus cardinales ornent l'ensemble de la voûte. La balustrade des tribunes, maçonnée et peinte en faux marbre, est d'une belle élégance. Sa main courante est constituée d'une corniche de bois.
A l'entrée du chœur, la poutre de gloire du XVIIe siècle présente une Crucifixion où Marie-Madeleine a été remplacée par quatre angelots recueillant le sang du Christ.
Au fond du chœur, le retable majeur, remanié au XIXe siècle, s'ordonne comme un écrin autour d'un tabernacle monumental : il est doté de statuettes surmontées de la toile centrale signée Gnifeta, de 1816, qui représente saint Michel terrassant le dragon.
Les deux retables latéraux, aux proportions similaires, se différencient par leurs colonnes torses ou cannelées et font référence aux cultes les plus couramment répandus au sein des anciennes communautés montagnardes.
Joseph-Marie Martel, sculpteur qui intervint beaucoup en Tarentaise, réalise en 1726 la statue du Bon Pasteur qui fait face à la chaire dont l'abat-son, décoré de volutes, est coiffé d'un ange trompettiste polychrome.